Ambiance vacances
La pluie donnait le tempo depuis plusieurs jours, un vrai tambour. Alors je me suis dit nous nous sommes dit qu'une petite virée dans notre dépôt-vente favori s'imposait. Ce n'était pas du tout prémédité. Oui, sauf que la pluie s'est arrêtée après, allez, 5 minutes de route... Oh non, j'avais réussi à convaincre la tribu, mais là je n'étais pas aidée. Bon, j'ai bafouillé quelques arguments et ça a fonctionné. Mieux que je ne l'espérais même car plusieurs trouvailles nous ont fait de l'oeil et ont illico rejoint le coffre et les barres de toit, non sans un arbitrage cornélien étant donné le volume disponible dans notre carrosse. Je retrouve donc une sensation qui me plaît beaucoup, celle de croiser les doigts en espérant que ces merveilles, non retenues au premier round, nous attendront bien patiemment.
Alors, nous avons immédiatement flashé sur un vestiaire métallique double aux arêtes toutes arrondies que nous nous sommes mis en tête de retaper dans les jours qui suivaient, donc sous la pluie si vous suivez bien. Oui, c'est ça, trempés mais heureux de le voir peler petit à petit ce vestiaire. Un petit côté carlingue tout à fait séduisant. Nous n'avons pas eu le temps de fignoler, nous nous y mettrons la prochaine fois. 1er objectif, donc. 2e objectif : décider de son petit coin. Pas à côté de celui qui squatte déjà dans la cuisine, mais dans une chambre peut-être. A suivre !
Le coup de foudre
Le lifting - phase 1
Le lifting - phase 2
Premier résultat
Son brother, gardé dans son jus
Une fois dans le hangar couvert du dépôt-vente, c'est une chaise d'atelier qui m'a tapé dans l'oeil. Et juste derrière elle, posées sur un meuble, des affiches Fernand Nathan de 1966 et 1968. Allez, hop ! Une des affiches a tout de suite trouvé sa place dans le coin salon que nous avons dédié aux enfants. Juste au-dessus de leur petit bureau, éclairé par une lampe dégotée dans ce même dépôt-vente il y a bien 4 ans. Eh bien, je peux désormais faire la classe à mes petits.
Et puis il y avait aussi ces cônes, bleu cobalt et blanc cassé, bien jolis, bien doux. OK, il faudra en faire quelque chose, pas seulement les regarder. Objectif n°3.
Et comme la dame qui tient le dépôt-vente était bien occupée au moment de régler ce menu fretin, eh bien, j'ai commencé à regarder ce qu'elle proposait dans son "corner" - façon de parler s'entend - de mercerie vintage et une toute petite boîte m'attirait. Ô surprise, elle contenait des étiquettes tissées aux initiales de deux de mes hommes. Impossible de résister. Heureusement qu'elle était occupée la dame.
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Edit du 5 janvier - 12h30
Il me faut d'un édit lever tout soupçon planant sur mon intégrité, n'est-ce pas Miss Crabie ? (Rapport au premier commentaire déposé sous ce billet...)
Je reprends, donc. Heureusement qu'elle était occupée la dame car je n'aurais sinon pas eu l'occasion de me pencher sur l'accumulation carrément bazardeuse de bobines, boutons, dentelles, galons et autres articles merveilleux mais tellement en vrac que le courage me quitte lorsque je vois ce coin... Et pour tout vous dire, même qu'elle me les a offertes ces étiquettes, après négociation sur le montant global de mes emplettes ! Généreuse la dame !