Réconfort
En ces jours décousus, ces jours bourrés de projets et de points d'interrogation, ces "et si" incessants qui deviennent presque oppressants, j'avais je crois besoin d'une pause pour faire un peu le point. Et même si aujourd'hui les "et si" m'assaillent encore par dizaines, je me sens un peu plus d'attaque. Quel tunnel ce mois de janvier... Tous patraques, comme si nous avions besoin de cette contrainte pour nous retrouver et prendre l'élan de l'année qui vient.
Alors, nous avons pris le temps de la flânerie requinquante à travers ces rues si inspirantes avant de dire good bye à nos amis en partance pour l'Asie et de boire un thé avec ceux que nous aimons tant aussi, le temps de se raconter tout et rien, dans la pénombre, les enfants pas loin, un oeil sur eux, l'autre sur la belle Thelma... Dieu que c'était bon !
Cette semaine qui s'ouvre devra avec souplesse évoluer au gré de ce besoin de r é c o n f o r t. Je veille aujourd'hui sur mon grand et ai des envies de rangement... de passer déjà au printemps !
Et j'ai aimé :
suivre son conseil, point de départ de notre échappée belle : découvrir la Galerie de l'instant, où Julia Gragnon exposait les clichés de Steve McQueen vu par John Dominis. Grand plaisir pris ici, tout petits héritiers d'une toute petite mais bien jolie histoire avec le King of Cool / repartir avec l'affiche à défaut d'un tirage / l'idée de louer un 10 m2 comme showroom éphémère / tenir entre mes mains quelques prototypes de chez Bonton / rêver une fois de plus devant toutes les typographies réunies par Kidimo chez merci / les radiateurs derrière les portants / l'invitation romantique des Prairies de Paris à se couper du monde l'espace d'un instant / les jolis choux de Popelini / le brillant attractif des coccinelles de mon chocolatier chouchou...