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20 février 2012

Interview happy garden

Aujourd'hui, on n'est pas encore au 21 mars, non, pas tout à fait, mais la date approche et elle nous envoie quelques signaux qui, si on y prête l'oeil et l'oreille, nous annoncent son arrivée. Non ? Le soleil brille, les oiseaux chantent, c'est relâche pour certaines d'entre nous (ou pas du tout et le besoin de douceur se fait d'autant plus pressant) et, franchement, j'aurais presque envie de sortir la chaise longue. Alors, je me suis dit qu'aujourd'hui était un jour idéal pour vous en dire un peu plus de cet univers doux, poétique et raffiné dont je vous avais déjà parlé, vous savez, l'univers de happy garden.

Je vous propose cet interview, réalisé il y a quelques jours auprès des deux dirigeantes de happy garden, Marie-Laurence de Chaunac, Directrice générale, et Sophie Hazart, Directrice du studio, qui se sont livrées en toute sincérité au jeu des questions-réponses et je ne peux que leur renouveler mes remerciements les plus chaleureux pour la confiance qu'elles m'ont témoignée. J'espère que vous prendrez à les lire autant de plaisir que j'ai eu à les écouter et à échanger avec elles. 

J'ai pour projet de vous proposer régulièrement des interviews de créateurs et/ou créatrices dont j'admire le travail et que je souhaiterais ainsi mettre en valeur ; ça vous dit ?

Allez, on y va !

 

j u n e a n d n o v e m b e r : Petites, à quoi rêviez-vous ?

Sophie Hazart : Petite fille, j’adorais jouer à la poupée. Je passais mon temps à les habiller et les déshabiller… J’aimais aussi déjà beaucoup le dessin, qui me permettait de retranscrire un imaginaire peuplé de princesses avec de magnifiques robes ! J’ai découvert le métier de styliste-modéliste tard ; c’est Michèle Zeller, styliste et maman d’une de mes amies, qui m’a fait découvrir ce métier, et c’est elle qui m’a conseillé de faire ESMOD.

Marie-Laurence de Chaunac : Il y avait près de mon école une papeterie qui me faisait rêver. Ses étalages étaient un véritable paradis pour les petites filles du quartier : petits carnets à cœurs, gommes qui sentaient bon, stylos à encre magique, etc. Aujourd’hui, je retrouve ce bonheur d’enfance quand je vais dans une papeterie au Japon : les papiers d’origami, les cartes de voeux, les choix de crayons, les trombones, les post-it et autres accessoires me fascinent. Je me rends compte aujourd’hui que ces expériences de shopping ont probablement été des éléments déclencheurs dans la création d’Happy Garden.

 

j u n e a n d n o v e m b e r : Si vous deviez définir happy garden en trois mots ?

SH : La couleur, le mix and match, le chic parisien.

MLC : Oui, ce sont trois caractéristiques essentielles de la marque. J’y ajouterai la poésie, la surprise et le côté fédérateur, intergénérationnel.

 

j u n e a n d n o v e m b e r : Comment cette aventure a-t-elle vu le jour ?

MLC : J’adore la création. Mais j’ai aussi un côté rationnel lié à ma formation ; j’ai commencé par étudier le marché, écouter les clientes et observer les autres marques. Après avoir mûri ma réflexion, j’ai pensé que nous pouvions apporter un regard différent sur le marché et répondre à des besoins auxquels l’offre existante ne répondait pas. Il m’a semblé qu’une des voies possibles était de revaloriser la couleur et les imprimés, les mettre au cœur de la création et créer un univers qui permettrait d’allier les influences du graphisme à la japonaise, le mix and match d’un jardin so british et la french touch du chic parisien.

 

j u n e a n d n o v e m b e r : Sophie, vous avez rejoint l’aventure il y a cinq ans. Qu’est-ce qui vous y a amenée ?

SH : J’ai été attirée par l’univers. Nous avons, Marie-Laurence et moi, une même sensibilité, une même inspiration et j’avais également envie de découvrir la dimension entrepreneuriale.

MLC : C’est fou parce que, lorsque Sophie et moi nous sommes rencontrées, je lui décrivais ma vision de la marque, et elle arrivait tout de suite à la mettre en musique. C’est très rare de se comprendre si bien lorsque l’on a quelque chose en tête et qu’une fois formulé et dessiné, il ressemble à ce que l’on imaginait.

 

j u n e a n d n o v e m b e r : Comment décririez-vous votre journée type ?

MLC : On arrive le matin, après avoir déposé nos enfants à l’école - il nous arrive souvent d’avoir commencé la journée par quelques essayages de prototypes sur nos enfants au petit déjeuner ! En général, on démarre notre journée de travail en mettant à plat nos urgences et on définit les priorités de chacune. Nous échangeons beaucoup sur différentes questions tout au long de la journée.

SH : Pour moi, les priorités du moment peuvent être du contrôle qualité des premières pièces de production, des modifications de patronnages ou de prototypes, par exemple. Et puis la création occupe toujours une grande partie de ma journée.

MLC : On brainstorme très régulièrement. Chaque semaine, nous consacrons quelques heures à la création ou à l’adaptation de nouveaux modèles. Et puis, nos bureaux sont situés juste au-dessus de la boutique rue de Seine et nous communiquons beaucoup avec les responsables des boutiques. Nous les formons aux produits et elles nous remontent les informations concernant l’accueil des produits auprès des clientes.

 

j u n e a n d n o v e m b e r : Comment équilibrez-vous votre vie personnelle et professionnelle ?

MLC : Nous avons toutes les deux trois enfants et connaissons donc bien les contraintes familiales. Il n’y a du coup pas de décalage entre nous. Nous travaillons beaucoup, mais nous savons aussi faire preuve de souplesse et aménager nos emplois du temps quand c’est nécessaire.

 

j u n e a n d n o v e m b e r : Comment voyez-vous happy garden dans 3/5 ans ?

MLC : Une multinationale ! Le mot est fort mais, oui, nous comptons développer happy garden à l’international. 

 

Inauguration happy garden victor hugo 

Et voilà l'équipe ! De gauche à droite : Paule, responsable de la boutique rue Victor Hugo, Christine, responsable de la boutique rue de Seine, Sophie Hazart, Directrice du studio, Anne-Laure Bonan et Marie-Laurence de Chaunac, Directrice générale

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Commentaires
B
c'est très intéressant ...Tres bonne idée ces interview .Ayant fait Esmod, section Enfant , je me retrouve ds certains de leurs propos.
j u n e a n d n o v e m b e r
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